
31.10.06
29.10.06
Colloque singulier, pour finir
Pour tout savoir sur l'OSSO, la 3SL et les RIRES (jaunes), Georges Lane publie son étude : Le colloque singulier pris au piège de la Sécurité sociale obligatoire. On pourrait appeler ça : histoire du rétablissement de l'esclavage au XXe siècle.
27.10.06
24.10.06
Le colloque singulier pris au piège de la Sécurité sociale obligatoire (suite et fin)
Suite et fin du compte-rendu de la conférence de Georges Lane.
Les décrets du 12 mai 1960 essaient de clarifier les relations entre les différents acteurs. C'est l'année où les médecins tombent dans le piège de l'ASV (Avantage Social Vieillesse) : ils adoptent des honoraires au niveau départemental, et en échange la SS promet d'abonder leur retraite. Encore une fois, le patient a été mis de côté, et le colloque singulier ignoré. Les fonds de l'ASV sont gérés par la CARMF.
Les URSSAF sont créées entre 1962 et 1964, le circuit de recouvrement est enfin délimité. Ce qui n'empêche pas la dérive des dépenses de continuer.
Avec la réforme de Jean-Marcel Jeanneney (1966-1968, ordonnances de 1967), 4 branches sont créées (assurance maladie, vieillesse, accidents du travail, allocations familiales) et les 4 caisses nationales correspondantes, dans l'espoir de parvenir à un équilibre financier des branches. La dérive des dépenses continue.

En 1971, c'est la convention médicale nationale : une entente CNAM, Etat et syndicats de médecins pour limiter les honoraires et les dépenses de maladie. Les médecins doivent se conventionner et accepter le tarif, sinon leurs patients sont remboursés au tarif d'autorité. La Cour des Comptes affirme que les ordonnances de 1967 ne sont pas appliquées et qu'il est impossible de vérifier l'équilibre financier.
Avec le gouvernement Barre et Simone Veil, on crée une Commission des comptes de la sécurité sociale pour vérifier et prévoir recettes et dépenses. Les secteurs 1 et 2 sont créés. La dérive des dépenses et des cotisations n'a pas cessé depuis 1967. On aura la CSG de Rocard dans les années 1990, puis le plan Juppé qui prétend arrêter la dérive en étatisant la SS maladie, puis la CRDS, la CADES et d'autres "fromages" de la République fromagère chère à Michel de Poncins. Jospin et Raffarin continueront sur la même lancée.
En 1995, la Cour des comptes écrit que "rien n'a changé depuis 1952" : il n'y a pas de comptabilité de la sécurité sociale, la notion de branche reste floue. Il y a deux France : une qui rend des comptes (les contribuables) à une seconde qui n'en rend jamais (la SS, l'Etat).
L'ignorance des Français en ce domaine est très grande : selon un sondage Sofres, 80% des personnes pensent que la Sécurité sociale fait partie de l'Etat ! Etre contre la Sécurité sociale revient pour eux à être contre l'Etat. Les gens ne séparent pas non plus la santé de l'assurance - ce n'est pourtant pas grâce à la SS qu'on peut être soigné, ni à la SS qu'on doit les progrès médicaux ! Il faudrait au minimum parvenir à séparer assurance et solidarité.
Pour terminer, on doit bien constater que le colloque singulier médecin-patient a sombré, victime d'une conception collectiviste de la santé.
Les décrets du 12 mai 1960 essaient de clarifier les relations entre les différents acteurs. C'est l'année où les médecins tombent dans le piège de l'ASV (Avantage Social Vieillesse) : ils adoptent des honoraires au niveau départemental, et en échange la SS promet d'abonder leur retraite. Encore une fois, le patient a été mis de côté, et le colloque singulier ignoré. Les fonds de l'ASV sont gérés par la CARMF.
Les URSSAF sont créées entre 1962 et 1964, le circuit de recouvrement est enfin délimité. Ce qui n'empêche pas la dérive des dépenses de continuer.
Avec la réforme de Jean-Marcel Jeanneney (1966-1968, ordonnances de 1967), 4 branches sont créées (assurance maladie, vieillesse, accidents du travail, allocations familiales) et les 4 caisses nationales correspondantes, dans l'espoir de parvenir à un équilibre financier des branches. La dérive des dépenses continue.

En 1971, c'est la convention médicale nationale : une entente CNAM, Etat et syndicats de médecins pour limiter les honoraires et les dépenses de maladie. Les médecins doivent se conventionner et accepter le tarif, sinon leurs patients sont remboursés au tarif d'autorité. La Cour des Comptes affirme que les ordonnances de 1967 ne sont pas appliquées et qu'il est impossible de vérifier l'équilibre financier.
Avec le gouvernement Barre et Simone Veil, on crée une Commission des comptes de la sécurité sociale pour vérifier et prévoir recettes et dépenses. Les secteurs 1 et 2 sont créés. La dérive des dépenses et des cotisations n'a pas cessé depuis 1967. On aura la CSG de Rocard dans les années 1990, puis le plan Juppé qui prétend arrêter la dérive en étatisant la SS maladie, puis la CRDS, la CADES et d'autres "fromages" de la République fromagère chère à Michel de Poncins. Jospin et Raffarin continueront sur la même lancée.
En 1995, la Cour des comptes écrit que "rien n'a changé depuis 1952" : il n'y a pas de comptabilité de la sécurité sociale, la notion de branche reste floue. Il y a deux France : une qui rend des comptes (les contribuables) à une seconde qui n'en rend jamais (la SS, l'Etat).
L'ignorance des Français en ce domaine est très grande : selon un sondage Sofres, 80% des personnes pensent que la Sécurité sociale fait partie de l'Etat ! Etre contre la Sécurité sociale revient pour eux à être contre l'Etat. Les gens ne séparent pas non plus la santé de l'assurance - ce n'est pourtant pas grâce à la SS qu'on peut être soigné, ni à la SS qu'on doit les progrès médicaux ! Il faudrait au minimum parvenir à séparer assurance et solidarité.
Pour terminer, on doit bien constater que le colloque singulier médecin-patient a sombré, victime d'une conception collectiviste de la santé.
22.10.06
Les derniers condamnés de la cigarette
Si vous avez 8 minutes à perdre, voici un reportage futuriste étonnant sur la rage étatique liberticide en matière de tabac... Beaucoup aimé : "les dénonciations de fumeurs donnent droit à des abattements fiscaux"...
21.10.06
Le colloque singulier pris au piège de la Sécurité sociale obligatoire (suite)
Voici les principaux points de la conférence de Georges Lane.
Le colloque singulier (relation médecin - patient) est un échange de services contractuel, reposant sur 3 libertés :
- liberté d'honoraires : a disparu, sauf pour les médecins non conventionnés (honoraires libres, mais remboursés au tarif "d'autorité", c'est à dire très mal). Les tarifs sont fixés par une convention entre l'Etat, les caisses de SS et les syndicats médicaux : médecins et patients sont donc exclus, au profit du marché politique.
- liberté de choix du médecin : la réforme de 2004 impose le "médecin traitant" par lequel le patient doit passer sous peine d'être moins bien remboursé
- liberté d'ordonnance et de soins : de plus en plus limitée.
La situation en 1930
Il existe des "assurances sociales" privées pour les risques maladie + vieillesse. Elles sont obligatoires pour certains employés : ceux dont le revenu est inférieur à un certain plafond (au-delà de ce plafond, la personne est libre de souscrire ou non une assurance sociale).
Les années 30 sont celles de la crise, de l'inflation, des retraites laminées.
En 1941, le régime de Pétain vole les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux "vieux travailleurs" : c'est l'origine des retraites par répartition.
Les ordonnances de 1945
Les ordonnances d'octobre 1945 créent une sécurité sociale qui a l'ambition de couvrir la maladie, les accidents du travail, la vieillesse et la famille (têtes de chapitre agrégées, il n'y a pas de branche). Elle concerne les employés de l'industrie et du commerce : ce sera finalement un "régime général", et non un régime universel (par exemple la mutualité sociale agricole existait auparavant).
La justification des ordonnances est d'abord idéologique, les collectivistes parlent des "exclus des soins", de l'"échec du marché", des "abus du capitalisme" : l'assurance est réprouvée, car "source de profits" ; le patient lui-même est montré du doigt : "si on les laisse libres, ils ne vont pas s'assurer". Pour ce qui est des "exclus des soins", Georges Lane rappelle un fait prouvé, à savoir que jamais avant l'invention de la SS un médecin a refusé des soins à un malade sous prétexte que celui-ci ne pouvait pas payer (ce serait d'ailleurs contrevenir au serment d'Hippocrate : "je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera").
La justification est ensuite économique : on prétend promouvoir le développement et maintenir le plein emploi (il n'est pas question alors d'assurance chômage). Les dérives des dépenses (notamment maladie) apparaitront très vite en réalité, puisque dès 1952 la Cour des Comptes s'en inquiète.
La situation en 1946
La SS de 1946 instaure une obligation de cotiser pour tous. Un monopole réglementaire est construit. Il ne s'agit pas d'une assurance, car conformément à une certaine idéologie communiste, le risque est volontairement ignoré, ce qui rend sa mutualisation impossible. D'où les cotisations calculées de façon totalement arbitraire : 12% du salaire à l'époque (6% employeur + 6% salarié) pour l'ensemble assurance maladie + accidents du travail + vieillesse (à comparer avec les 21,4% d'aujourd'hui pour la seule assurance maladie !). Les cotisations cessent d'être proportionnelles au-dessus d'un certain plafond de revenus (2240 F de l'époque, ce qui équivaudrait à 139000 F annuels de 1996). Les honoraires médicaux restent libres et sont remboursés à 80%.
Georges Lane souligne l'illégalité de la sécurité sociale, les ordonnances de 1945 étant de l'ordre du non-droit et du coup d'état : en effet le projet de Constitution de la IVe République a été rejeté par référendum en 1946, et une nouvelle version de la Constitution n'a été adoptée qu'en octobre 1946, après quoi des lois ont été votées pour appliquer les ordonnances de 1945 (jamais approuvées par de Gaulle, malgré la légende qui court à ce sujet, de Gaulle ayant quitté le pouvoir début 1946). C'est une sécurité sociale très différente de celle conçue en 1945 qui naît alors. Des caisses de sécurité sociale sont alors constituées, indépendantes de l'Etat, avec une autonomie de gestion et des circuits de recouvrements des cotisations plus ou moins bien délimités.
Dès 1952, un rapport secret de la Cour des Comptes s'inquiète de la dérive des dépenses, de l'absence de clarté des comptes. En 1952, Antoine Pinay prépare une réforme, mais elle n'est pas appliquée par le gouvernement suivant. Cette décennie voit le début de la gabegie, et le terme de "30 glorieuses" pour évoquer cette époque est bien usurpé.
A suivre.
Le colloque singulier (relation médecin - patient) est un échange de services contractuel, reposant sur 3 libertés :
- liberté d'honoraires (pas de tarif imposé)
- liberté de choix du médecin
- liberté d'ordonnance et de soins
- liberté d'honoraires : a disparu, sauf pour les médecins non conventionnés (honoraires libres, mais remboursés au tarif "d'autorité", c'est à dire très mal). Les tarifs sont fixés par une convention entre l'Etat, les caisses de SS et les syndicats médicaux : médecins et patients sont donc exclus, au profit du marché politique.
- liberté de choix du médecin : la réforme de 2004 impose le "médecin traitant" par lequel le patient doit passer sous peine d'être moins bien remboursé
- liberté d'ordonnance et de soins : de plus en plus limitée.
La situation en 1930
Il existe des "assurances sociales" privées pour les risques maladie + vieillesse. Elles sont obligatoires pour certains employés : ceux dont le revenu est inférieur à un certain plafond (au-delà de ce plafond, la personne est libre de souscrire ou non une assurance sociale).
Les années 30 sont celles de la crise, de l'inflation, des retraites laminées.
En 1941, le régime de Pétain vole les provisions des assurances sociales vieillesse pour les donner aux "vieux travailleurs" : c'est l'origine des retraites par répartition.
Les ordonnances de 1945
Les ordonnances d'octobre 1945 créent une sécurité sociale qui a l'ambition de couvrir la maladie, les accidents du travail, la vieillesse et la famille (têtes de chapitre agrégées, il n'y a pas de branche). Elle concerne les employés de l'industrie et du commerce : ce sera finalement un "régime général", et non un régime universel (par exemple la mutualité sociale agricole existait auparavant).
La justification des ordonnances est d'abord idéologique, les collectivistes parlent des "exclus des soins", de l'"échec du marché", des "abus du capitalisme" : l'assurance est réprouvée, car "source de profits" ; le patient lui-même est montré du doigt : "si on les laisse libres, ils ne vont pas s'assurer". Pour ce qui est des "exclus des soins", Georges Lane rappelle un fait prouvé, à savoir que jamais avant l'invention de la SS un médecin a refusé des soins à un malade sous prétexte que celui-ci ne pouvait pas payer (ce serait d'ailleurs contrevenir au serment d'Hippocrate : "je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera").
La justification est ensuite économique : on prétend promouvoir le développement et maintenir le plein emploi (il n'est pas question alors d'assurance chômage). Les dérives des dépenses (notamment maladie) apparaitront très vite en réalité, puisque dès 1952 la Cour des Comptes s'en inquiète.
La situation en 1946
La SS de 1946 instaure une obligation de cotiser pour tous. Un monopole réglementaire est construit. Il ne s'agit pas d'une assurance, car conformément à une certaine idéologie communiste, le risque est volontairement ignoré, ce qui rend sa mutualisation impossible. D'où les cotisations calculées de façon totalement arbitraire : 12% du salaire à l'époque (6% employeur + 6% salarié) pour l'ensemble assurance maladie + accidents du travail + vieillesse (à comparer avec les 21,4% d'aujourd'hui pour la seule assurance maladie !). Les cotisations cessent d'être proportionnelles au-dessus d'un certain plafond de revenus (2240 F de l'époque, ce qui équivaudrait à 139000 F annuels de 1996). Les honoraires médicaux restent libres et sont remboursés à 80%.
Georges Lane souligne l'illégalité de la sécurité sociale, les ordonnances de 1945 étant de l'ordre du non-droit et du coup d'état : en effet le projet de Constitution de la IVe République a été rejeté par référendum en 1946, et une nouvelle version de la Constitution n'a été adoptée qu'en octobre 1946, après quoi des lois ont été votées pour appliquer les ordonnances de 1945 (jamais approuvées par de Gaulle, malgré la légende qui court à ce sujet, de Gaulle ayant quitté le pouvoir début 1946). C'est une sécurité sociale très différente de celle conçue en 1945 qui naît alors. Des caisses de sécurité sociale sont alors constituées, indépendantes de l'Etat, avec une autonomie de gestion et des circuits de recouvrements des cotisations plus ou moins bien délimités.
Dès 1952, un rapport secret de la Cour des Comptes s'inquiète de la dérive des dépenses, de l'absence de clarté des comptes. En 1952, Antoine Pinay prépare une réforme, mais elle n'est pas appliquée par le gouvernement suivant. Cette décennie voit le début de la gabegie, et le terme de "30 glorieuses" pour évoquer cette époque est bien usurpé.
A suivre.
19.10.06
Le colloque singulier pris au piège de la Sécurité sociale obligatoire
Le 17 octobre 2006, l'Institut Turgot organisait avec Georges Lane dans les locaux de l'ALEPS une conférence sur "le colloque singulier pris au piège de la Sécurité sociale obligatoire".
Un de mes lecteurs assidus a pu y assister et prendre des notes. Je lui cède la parole.
____
L'Institut Turgot travaille entre autres sur un dossier santé. Il paraissait tout indiqué d'inviter Georges Lane, spécialiste de la Sécurité sociale française, pour faire le point sur la situation française d'un point de vue non seulement économique et social, mais surtout du point de vue du patient et de la relation qui s'instaure avec son médecin.
Une quinzaine de personnes assistaient à cette conférence. Outre Georges Lane, j'ai reconnu Guy Millière, François Guillaumat, Michel de Poncins, Aurélien Véron (qui est passé en coup de vent), et le maintenant célèbre docteur Bruno Gomez. Merci au responsable du secteur santé, pour son accueil.
J'ignorais jusqu'alors ce que pouvait bien être ce "colloque singulier" : il suffit de savoir qu'on désigne ainsi la relation médecin - patient. Le propos de Georges Lane est de montrer que cette relation s'est incroyablement dégradée en France au cours du XXe siècle (et particulièrement depuis 1945), depuis qu'elle a été transformée sous les pressions politiques, administratives et syndicales. Georges Lane est intarissable sur le sujet : sa conférence qui devait durer 45 minutes a finalement duré 1h30 (de 19h30 à 21h) ! Pas trop de chiffres, mais de nombreux rappels historiques et politiques.
J'aborderai le fond du sujet tel qu'exposé par Georges Lane par la suite. En fin de séance, le docteur Gomez a évoqué son site libre assurance maladie ainsi que son combat actuel : il a quitté les organismes de SS français et appelé les anesthésistes libéraux à en faire autant. Le message n'est pas de "quitter la sécu", mais de la considérer comme une assurance-maladie comme les autres, et de faire jouer la concurrence.
Le mécontentement des anesthésistes est grand : ils n'ont pas été augmentés depuis 15 ans, leur âge moyen est de 53 ans, la profession n'attire plus les jeunes. Le gros du travail est fourni par les anesthésistes libéraux, c'est à dire seulement 33% de la profession (les autres préférant exercer à l'hopital), mais qui réalise 75% des anesthésies ! Le docteur évoque, pour justifier sa lutte pour la liberté de l'assurance sociale, le serment d'Hippocrate, qui dit notamment : "je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission". Pour le moment, fort remonté ma foi, et totalement déterminé, il traîne le directeur de l'URSSAF au pénal. Il évoque les arguments des organismes français, qui ont le culot d'affirmer que "les médecins vivent de la Sécu", ou : "c'est grâce à la Sécu qu'il y a des médecins libéraux", voire "la Sécu a permis à une large population de se soigner" (affirmation réfutée par Georges Lane).
Les assureurs français, dont on connaît la timidité dans le domaine qui nous occupe, ont tout à perdre dans l'instauration de la concurrence qui a suivi l'abrogation du monopole depuis son transcription en droit français en 2001. Ils ont menti depuis 1994 (date des directives européennes) pour tenter de garder leur clientèle captive (les travailleurs non salariés), les assurances étrangères ayant l'avantage considérable pour le client d'être moins coûteuses (la CSG n'étant pas due dès lors qu'on cotise à un organisme européen étranger). Ceux qui veulent s'assurer à l'étranger doivent choisir des compagnies qui ne sont pas présentes en France, compagnies qui sont ainsi à l'abri des rétorsions multiples que pourraient leur faire subir les administrations françaises.
La commission de Bruxelles ne fait pas les lois, mais veille seulement à leur application. Malheureusement, des sous-marins français y sont installés de manière à faire le plus possible barrage à l'application de la loi (les noms sont connus : découvrez l’homme de l’ombre). C'est un combat d'arrière-garde, car selon le docteur Gomez, il est prévisible que le système français finisse rapidement par s'écrouler, une petite minorité de personnes quittant les organismes français suffisant à ébranler son équilibre (ou son absence d'équilibre, si on considère les déficits permanents).
A suivre.
Un de mes lecteurs assidus a pu y assister et prendre des notes. Je lui cède la parole.
____
L'Institut Turgot travaille entre autres sur un dossier santé. Il paraissait tout indiqué d'inviter Georges Lane, spécialiste de la Sécurité sociale française, pour faire le point sur la situation française d'un point de vue non seulement économique et social, mais surtout du point de vue du patient et de la relation qui s'instaure avec son médecin.
Une quinzaine de personnes assistaient à cette conférence. Outre Georges Lane, j'ai reconnu Guy Millière, François Guillaumat, Michel de Poncins, Aurélien Véron (qui est passé en coup de vent), et le maintenant célèbre docteur Bruno Gomez. Merci au responsable du secteur santé, pour son accueil.
J'ignorais jusqu'alors ce que pouvait bien être ce "colloque singulier" : il suffit de savoir qu'on désigne ainsi la relation médecin - patient. Le propos de Georges Lane est de montrer que cette relation s'est incroyablement dégradée en France au cours du XXe siècle (et particulièrement depuis 1945), depuis qu'elle a été transformée sous les pressions politiques, administratives et syndicales. Georges Lane est intarissable sur le sujet : sa conférence qui devait durer 45 minutes a finalement duré 1h30 (de 19h30 à 21h) ! Pas trop de chiffres, mais de nombreux rappels historiques et politiques.
J'aborderai le fond du sujet tel qu'exposé par Georges Lane par la suite. En fin de séance, le docteur Gomez a évoqué son site libre assurance maladie ainsi que son combat actuel : il a quitté les organismes de SS français et appelé les anesthésistes libéraux à en faire autant. Le message n'est pas de "quitter la sécu", mais de la considérer comme une assurance-maladie comme les autres, et de faire jouer la concurrence.
Le mécontentement des anesthésistes est grand : ils n'ont pas été augmentés depuis 15 ans, leur âge moyen est de 53 ans, la profession n'attire plus les jeunes. Le gros du travail est fourni par les anesthésistes libéraux, c'est à dire seulement 33% de la profession (les autres préférant exercer à l'hopital), mais qui réalise 75% des anesthésies ! Le docteur évoque, pour justifier sa lutte pour la liberté de l'assurance sociale, le serment d'Hippocrate, qui dit notamment : "je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission". Pour le moment, fort remonté ma foi, et totalement déterminé, il traîne le directeur de l'URSSAF au pénal. Il évoque les arguments des organismes français, qui ont le culot d'affirmer que "les médecins vivent de la Sécu", ou : "c'est grâce à la Sécu qu'il y a des médecins libéraux", voire "la Sécu a permis à une large population de se soigner" (affirmation réfutée par Georges Lane).
Les assureurs français, dont on connaît la timidité dans le domaine qui nous occupe, ont tout à perdre dans l'instauration de la concurrence qui a suivi l'abrogation du monopole depuis son transcription en droit français en 2001. Ils ont menti depuis 1994 (date des directives européennes) pour tenter de garder leur clientèle captive (les travailleurs non salariés), les assurances étrangères ayant l'avantage considérable pour le client d'être moins coûteuses (la CSG n'étant pas due dès lors qu'on cotise à un organisme européen étranger). Ceux qui veulent s'assurer à l'étranger doivent choisir des compagnies qui ne sont pas présentes en France, compagnies qui sont ainsi à l'abri des rétorsions multiples que pourraient leur faire subir les administrations françaises.
La commission de Bruxelles ne fait pas les lois, mais veille seulement à leur application. Malheureusement, des sous-marins français y sont installés de manière à faire le plus possible barrage à l'application de la loi (les noms sont connus : découvrez l’homme de l’ombre). C'est un combat d'arrière-garde, car selon le docteur Gomez, il est prévisible que le système français finisse rapidement par s'écrouler, une petite minorité de personnes quittant les organismes français suffisant à ébranler son équilibre (ou son absence d'équilibre, si on considère les déficits permanents).
A suivre.
18.10.06
15.10.06
Impayable !
Qui a dit : "Je suis quelqu'un de droit, à ma façon : j'ai confiance dans la législation de mon pays".
C'est le fameux Thierry F, chômeur professionnel, qui explique dans son livre tous ses trucs pour être payé à ne rien faire. Je préfère quand même ma situation à la sienne, il ne m'est jamais arrivé de penser comme lui : "Mon Dieu, mon Dieu, pourvu qu'ils ne me radient pas".
A part ça, ça bouge de plus en plus, et au hasard de mes pérégrinations sur le web je tombe sur de plus en plus de sites qui relaient, voire exploitent, le message de la fin du monopole. Par exemple :
C'est le fameux Thierry F, chômeur professionnel, qui explique dans son livre tous ses trucs pour être payé à ne rien faire. Je préfère quand même ma situation à la sienne, il ne m'est jamais arrivé de penser comme lui : "Mon Dieu, mon Dieu, pourvu qu'ils ne me radient pas".
A part ça, ça bouge de plus en plus, et au hasard de mes pérégrinations sur le web je tombe sur de plus en plus de sites qui relaient, voire exploitent, le message de la fin du monopole. Par exemple :
- Le Syndicat des patrons français aide les gens à diminuer leurs charges sociales : réduction des charges (lien trouvé via une pub sur le site de Loïc le Meur !)
- Le monopole de la Sécurité sociale française n'existe plus ! : une seule page, avec l'essentiel
- un petit dernier, pour l'encourager : fin Sécu

14.10.06
SS : la grande arnaque
J'étais pleine d'espoir à la lecture de cet article de Valeurs Actuelles : Sécurité sociale: la grande arnaque.
Hélas, il se trompe de cible, car pour lui l'arnaqueur n'est pas la Sécu, mais le méchant contrevenant qui ne pense qu'à frauder le meilleur des systèmes conçu par le plus beau des pays du monde.
Système si généreux et si moral qu'il repose sur le pillage des si bien nommés assujettis. Ne soyons pas surpris qu'un système fondé sur le vol soit lui-même mis à mal par des voleurs.
Certes, la fraude à l'assurance existe aussi dans le privé. La différence est que dans le "service public" (puisque la SS française est de droit privé mais assure une mission de "service public") il n'y a aucune incitation à courir après les fraudeurs. L'irresponsabilité est la règle, l'argent gaspillé ou détourné est celui de la communauté, c'est-à-dire celui de personne, donc qui s'en soucie ? Pas de contrat, pas de garantie, des prélèvements obligatoires sur les actifs, des ayant-droit qui sortent de partout, des non-cotisants mieux pris en charge que les cotisants (ainsi le fameux "Thierry F., chômeur professionnel" explique dans son livre qu'il s'est fait arranger les dents pour 10000 euros grâce à la CMU)...
Aujourd'hui, après avoir accusé les médecins, puis les pharmaciens, puis les patients, on accuse les quelques fraudeurs sur lesquels on arrive à mettre la main. On oublie que par construction la SS ne peut être que déficitaire : quand on vous vole la moitié de votre salaire, votre seule préoccupation est de vous payer sur la bête autant que vous le pouvez, quitte à devenir voleur vous-même. Rappelons, pour les collectivistes altercomprenants, la définition de voler : "s'emparer, le plus souvent sans droit, de ce qui peut être considéré comme appartenant à autrui, prendre sans que la personne concernée donne son consentement à l'action effectuée." (le mot capital ici est "consentement").
Hélas, il se trompe de cible, car pour lui l'arnaqueur n'est pas la Sécu, mais le méchant contrevenant qui ne pense qu'à frauder le meilleur des systèmes conçu par le plus beau des pays du monde.
Système si généreux et si moral qu'il repose sur le pillage des si bien nommés assujettis. Ne soyons pas surpris qu'un système fondé sur le vol soit lui-même mis à mal par des voleurs.

Aujourd'hui, après avoir accusé les médecins, puis les pharmaciens, puis les patients, on accuse les quelques fraudeurs sur lesquels on arrive à mettre la main. On oublie que par construction la SS ne peut être que déficitaire : quand on vous vole la moitié de votre salaire, votre seule préoccupation est de vous payer sur la bête autant que vous le pouvez, quitte à devenir voleur vous-même. Rappelons, pour les collectivistes altercomprenants, la définition de voler : "s'emparer, le plus souvent sans droit, de ce qui peut être considéré comme appartenant à autrui, prendre sans que la personne concernée donne son consentement à l'action effectuée." (le mot capital ici est "consentement").
13.10.06
Google rachète la CADES
La rumeur est devenue officielle : Google vient d'annoncer le rachat de la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale. Cet organisme français, créé en 1996 pour une durée de 500 ans, a pour mission de financer et d'éteindre la dette cumulée du régime général de la Sécurité Sociale pour les exercices 1994 à 2250. Le montant de la dette reprise par la CADES dépasse actuellement les 100 milliards d’euros.
Le montant de la transaction n’a pas été divulgué, mais les estimations varient entre 1 et 2 euros (payables en timbres-poste).
Google compte mettre à profit l’expertise de la CADES en matière d’endettement et bénéficier de ses ressources, essentiellement constituées par la CRDS, qui devrait être rebaptisée Cruel Retaliation of Demagogic Socialism. L’acquisition de la CADES pourrait également enrichir le moteur de recherche d’un précieux fonds relatif aux pays ex-soviétiques et aux pratiques financières préhistoriques en Europe.
On apprend également qu’un nouveau service, qui devrait s’appeler « Google Gogos », serait mis en oeuvre prochainement pour informer les internautes sur les « arnaques nigériennes », schémas pyramidaux, dettes sociales, retraites par répartition et autres attrape-nigauds qui piègent les investisseurs naïfs.
L’opposition, par la voix de ses porte-parole les député-e-s Rose Aupoing et Victoire Phynalle, a protesté contre ce rachat : « On brade notrepatrimoine Trou national ! Si l’Etat se débarrasse ainsi de ses dettes, à quoi servira-t-il au contribuable de contribuer ? On a cédé à une logique comptable ultralibérale qui prélèvera moins d’impôts sur ceux qui en payent, et n’offrira aucun allègement à ceux qui n’en payent pas du tout ! Une fois arrivés au pouvoir, il nous faudra nationaliser Google et prolétariser son moteur de recherche pour qu’il devienne d’abord un outil au service des travailleurs ».
Le montant de la transaction n’a pas été divulgué, mais les estimations varient entre 1 et 2 euros (payables en timbres-poste).
Google compte mettre à profit l’expertise de la CADES en matière d’endettement et bénéficier de ses ressources, essentiellement constituées par la CRDS, qui devrait être rebaptisée Cruel Retaliation of Demagogic Socialism. L’acquisition de la CADES pourrait également enrichir le moteur de recherche d’un précieux fonds relatif aux pays ex-soviétiques et aux pratiques financières préhistoriques en Europe.
On apprend également qu’un nouveau service, qui devrait s’appeler « Google Gogos », serait mis en oeuvre prochainement pour informer les internautes sur les « arnaques nigériennes », schémas pyramidaux, dettes sociales, retraites par répartition et autres attrape-nigauds qui piègent les investisseurs naïfs.
L’opposition, par la voix de ses porte-parole les député-e-s Rose Aupoing et Victoire Phynalle, a protesté contre ce rachat : « On brade notre
10.10.06
Deux sites à suivre...
Deux sites qui rejoignent le combat pour la liberté de l'assurance sociale, et qui s'annoncent prometteurs...
Le site du docteur Bruno Gomez : libre assurance maladie.
Le blog d'Edouard Fillias, candidat... à une assurance maladie hors SS. Etant à son propre compte, il a l'intention de quitter la sinistre SS. Sans doute plus facile que de se faire élire président...
Attention, une consultation excessive de ces sites pourrait vous détourner de la "solidarité" citoyenne et festive boboïsante qui s'impose à chaque habitant de notre République sociale. En cas de trouble ou d'apparition des symptômes de la libéralite aiguë, consultez le permanent de la cellule la plus proche de chez vous, ou appelez SOS-Kollektiv où Jacques, Arlette et Olivier sont à votre écoute et pourront vous envoyer gratuitement des pastilles de soviétite concentrée (pas d'usage prolongé sans avis antilibéral).
Le site du docteur Bruno Gomez : libre assurance maladie.
Le blog d'Edouard Fillias, candidat... à une assurance maladie hors SS. Etant à son propre compte, il a l'intention de quitter la sinistre SS. Sans doute plus facile que de se faire élire président...
Attention, une consultation excessive de ces sites pourrait vous détourner de la "solidarité" citoyenne et festive boboïsante qui s'impose à chaque habitant de notre République sociale. En cas de trouble ou d'apparition des symptômes de la libéralite aiguë, consultez le permanent de la cellule la plus proche de chez vous, ou appelez SOS-Kollektiv où Jacques, Arlette et Olivier sont à votre écoute et pourront vous envoyer gratuitement des pastilles de soviétite concentrée (pas d'usage prolongé sans avis antilibéral).
7.10.06
Banalisation du parasitisme étatique
A garder précieusement pour les archives de la future ex-URSS française.
Tiré du défunt "Journal d'un inspecteur du travail" d'un certain Bereno (qui depuis s'est fait taper sur les doigts par sa hiérarchie, ce qui met maître Eolas hors de lui) :
Exercice d'école pour les jeuneskomsomols énarques de la Soviétie française qui me lisent :
Tiré du défunt "Journal d'un inspecteur du travail" d'un certain Bereno (qui depuis s'est fait taper sur les doigts par sa hiérarchie, ce qui met maître Eolas hors de lui) :
Septembre 2005: un contrôleur et deux inspecteurs du travail se présentent sur le tournage du film "Michou d'Auber". Leur mission, ce jour là, consiste à contrôler les conditions d'emploi des travailleurs intermittents du spectacle.
Parmi les acteurs présents: Gérard Depardieu. L'acteur n'apprécie pas cette venue de l'inspection du travail et il s'emporte contre les trois fonctionnaires qui font leur travail.
-"Qu'est-ce que c'est que ces trois rigolos ?" s'exclame-t-il.
De toute évidence, ça l'énerve méchamment Gérard Depardieu cette intervention, d'autant plus qu'il a le sentiment d'être leur employeur:
-"C'est moi qui les paie avec les 75 % d'impôts qu'on me prend".
A la suite de ces propos, les inspecteurs saisissent le Procureur de la République. Ce dernier décide de poursuivre l'acteur pour délit d'outrage à l'encontre du contrôleur et des inspecteurs du travail. En effet, il s'agit bien d'un délit prévu par le code du travail et réprimé par le code pénal.
Lors de l'audience du Tribunal Correctionnel de Montluçon, le Procureur de la République dénonce "une attaque injuste à leur fonction" et évoque "les conditions de travail difficiles des inspecteurs du travail". Il requiert à l'encontre de monsieur Depardieu une amende de 4000 euros.
Finalement, Gérard Depardieu (représenté par son avocat) sera condamné à 3500 euros d'amende. D'après son avocat, l'acteur, ce jour là, était "stressé" ...peut-être, mais ni le stress, ni la notoriété, n'autorisent l'outrage.
Exercice d'école pour les jeunes
- justifier l'intrusion légitime des agents de l'Etat dans l'activité d'une société privée
- pourquoi le délit d'outrage a-t-il été inventé pour protéger les agents de l'Etat ? Expliquer pourquoi ce ne saurait être un abus de droit. NB : il est inutile d'invoquer Hobbes, Machiavel ou Nicolas Sarkozy.
- analyser le poujadisme rampant de l'acteur Depardieu, comparé à la conscience professionnelle des agents de l'Etat
- justifier le comportement exemplaire des agents de l'Etat vis à vis de certains privilégiés qui se croient tout permis
- expliquer pourquoi la liberté d'expression ne peut être sans limite dans une démocratie
populairesociale, et pourquoi les droits de l'homme doivent s'effacer devant l'intérêt supérieur de l'Etat - la peine infligée vous paraît-elle lourde, ou, somme toute, trop légère ?
- analyser, au travers de ce cas de figure, la complémentarité des pouvoirs exécutifs et judiciaires dans une république sociale
- pensez-vous qu'il faudrait armer les inspecteurs du travail ? Proposer un calibre adéquat.
- suggérer des pistes pour renforcer l'efficacité de l'inspection du travail (le recours à d'autres agents de l'Etat : policiers, militaires, sera étudié ; toutes les mesures de rétorsion possibles à l'égard des récalcitrants seront envisagées, y compris les châtiments corporels et l'internement psychiatrique).
6.10.06
Parasites d'en haut et parasites d'en bas
J'imagine que le lecteur comprend ce que j'entends par "parasites d'en haut" : tous les politiciens, les élus, qui vivent du vol étatique, ainsi que les énarques, les fonctionnaires (qui sont utiles - pour certains - mais vivent aussi du vol légal, l'impôt). Comme presque tous ces gens sont inutiles, ils n'ont d'autre moyen d'existence que de voler leur prochain, car qui serait assez fou pour engraisser volontairement des parasites (qui n'hésitent pas à lui cracher dessus au passage - et ils ont bien raison, car les caves ne se rebiffent pas) ?
Via un post récent de JDCh, j'ai découvert sous un nouvel aspect les parasites d'en bas, ceux qui vivent de l'Etat providence : Débrouillardise et/ou cynisme ?. Bien plus riches que vous et moi, ils connaissent toutes les ficelles et les sigles qui vont avec : CMU, RMI, ASS (celle-là, Allocation spécifique de solidarité, je ne la connaissais pas, c'est une rente à vie que versent les Assedic).
L'un de ces parasites publie chez Albin Michel un livre qui va s'arracher. Catherine Nay en a parlé sur Europe 1 : Moi, Thierry F. chômeur professionnel. Le Point également : 24 ans de chômage, que du bonheur ! A l'égard de tels personnages, on hésite entre l'admiration et le dégoût.
Certes, ils volent "moins haut" que les parasites d'en haut, mais ils sont tout aussi immoraux qu'eux, bien qu'à l'inverse de ceux-ci ils ne recouvrent pas leurs méfaits sous le voile de l'hypocrisie social-démocrate bien-pensante, de la citoyenneté ou de la solidarité. Ils sont les premiers surpris de la stupidité de leur pays.
Il est clair que la première urgence dans ce pays est la suppression radicale et complète de l'Etat providence et des injustices qu'il entraîne. La vraie protection sociale est celle qui résulte soit de l'assurance, soit de la solidarité privée, et non du vol d'autrui par l'impôt ou les cotisations "sociales".
En attendant, le dénommé Thierry F. ferait bien de réfléchir à la façon la plus adéquate de toucher les droits d'auteur de son futur best-seller s'il ne veut pas perdre tous ses avantages de parasite français... C'est si vite arrivé, la richesse, quand on est malin à ce point !

L'un de ces parasites publie chez Albin Michel un livre qui va s'arracher. Catherine Nay en a parlé sur Europe 1 : Moi, Thierry F. chômeur professionnel. Le Point également : 24 ans de chômage, que du bonheur ! A l'égard de tels personnages, on hésite entre l'admiration et le dégoût.
Certes, ils volent "moins haut" que les parasites d'en haut, mais ils sont tout aussi immoraux qu'eux, bien qu'à l'inverse de ceux-ci ils ne recouvrent pas leurs méfaits sous le voile de l'hypocrisie social-démocrate bien-pensante, de la citoyenneté ou de la solidarité. Ils sont les premiers surpris de la stupidité de leur pays.
Il est clair que la première urgence dans ce pays est la suppression radicale et complète de l'Etat providence et des injustices qu'il entraîne. La vraie protection sociale est celle qui résulte soit de l'assurance, soit de la solidarité privée, et non du vol d'autrui par l'impôt ou les cotisations "sociales".
En attendant, le dénommé Thierry F. ferait bien de réfléchir à la façon la plus adéquate de toucher les droits d'auteur de son futur best-seller s'il ne veut pas perdre tous ses avantages de parasite français... C'est si vite arrivé, la richesse, quand on est malin à ce point !
5.10.06
National-collectivisme
Qui a dit ceci, à votre avis, Sarkolène, ou Ségozy ?
"Le drapeau tricolore et la sécurité sociale, l'emblème de la République et les outils de solidarité, voilà ce qui cimente en premier lieu l'appartenance commune (...). Car chez nous, on le sait, le national et le social marchent ensemble, et c'est l'Etat qui est garant de cette alliance."Réponse ici. Avouez que vous avez hésité.
La protection sociale pour les nuls, et pour les panthères roses
3.10.06
Le kit QLS d'AL
Alternative libérale prévoit de sortir un kit "quitter la sécu". Je m'en réjouis, non pas que ce kit risque d'apporter du nouveau par rapport à ce qu'on connaît déjà, mais le "bruit" fait autour cette initiative devrait permettre de banaliser davantage cette démarche révolutionnaire.
Maintenant, si AL n'obtient pas ses 500 signatures, vous comprendrez pourquoi... Comme en Union soviétique, il y a certains sujets qui sont tabous dans ce pays, et la protection sociale à la française que tout le monde nous envie mais dont on crève en fait partie.
Maintenant, si AL n'obtient pas ses 500 signatures, vous comprendrez pourquoi... Comme en Union soviétique, il y a certains sujets qui sont tabous dans ce pays, et la protection sociale à la française que tout le monde nous envie mais dont on crève en fait partie.
1.10.06
"Moi j'aime pas les étrangers..."
Et moi j'aime pas les douaniers (sauf quand ils sont bêtes et nous font rire)... Si vous n'arrivez pas à le voir parce que votre butineur cale, cliquez ici : sketch de Fernand Reynaud : le Douanier.
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